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Retour sur la métaphysique (une introduction)

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Ce petit texte se veut un hommage à tous les participants d’un fil de discussion fort polémique, en particulier à Serge Lehman et à Roland C. Wagner. Il ne s’agit que d’une introduction, avant une tâche de longue haleine. Le projet dont il est question ici a germé dans mon esprit l’année dernière, alors qu’il était encore possible de rêver à une forme de réconciliation entre ces deux figures majeures de la science-fiction – rêve naïf, sans doute, mais qui reflète la manière dont j’ai toujours perçu le milieu de la science-fiction, comme un cadre trop étroit pour que la division soit souhaitable. Rêve impossible désormais, du fait d’un événement tragique. Mon respect pour les participants est intact, mais ma réflexion n’aura plus qu’un objectif scientifique.

Quand la dispute permet la création

Entre le 28 octobre 2009 et le 17 octobre 2010, un fil de discussion a concentré sur le forum d’ActuSF des efforts de théorisation sur la science-fiction, son histoire, ses limites, ses objectifs. Intitulé « Du Sense of Wonder à la SF métaphysique » par son premier auteur, Serge Lehman, il a attiré de nombreux intervenants, pour la plupart d’excellents connaisseurs du domaine. Le degré d’implication des intervenants a été très profond et la méthodologie suivie souvent exemplaire : les arguments ont été assortis d’exemples et de démonstrations, les réfutations construites n’ont pas été ignorées, les positions théoriques des uns et des autres se sont affinées au fil des pages. Ce fil de discussion a accueilli un tel bouillonnement d’idées qu’il pourrait représenter un modèle pour la réflexion collective sur la science-fiction : une conception originale serait proposée, puis discutée par des connaisseurs, acceptée, amendée, ou rejetée selon les cas.

Le fil « métaphysique » est pourtant considéré plutôt comme un contre-modèle, à tel point que sur le forum d’ActuSF, le terme même de métaphysique se voit employé pour désigner un objet qu’il vaut mieux ne pas approcher. Cette discussion a été coûteuse à bien des égards, et fort peu fructueuse. L’énergie engloutie dans ces discussions n’a fait qu’aggraver les dissensions, en provoquant polémique sur polémique et conflit après conflit. Des amitiés ont été brisées, ou du moins distendues, des inimitiés se sont formées. Des insultes, dûment effacées par les modérateurs, des plaisanteries douteuses et des attaques ad hominem ont été lancées. Pour bien des participants, il ne reste de ces ambitieux édifices théoriques que des ruines, dont les 755 pages du fil de discussion ne forment que des fondations bourbeuses et inhospitalières.

Parmi ces éléments, il est malaisé de distinguer ceux qui seraient structurels de ceux qui seraient conjoncturels. L’amour-propre joue souvent un grand rôle lorsqu’il s’agit de poster un message : en même temps qu’un connaisseur apporte une information ou une opinion, il renforce sa qualité d’expert du domaine. Inversement, quiconque remet en cause ses affirmations conteste cette compétence, à un degré ou à un autre. Même si les débats peuvent se dérouler de manière courtoise, chacun acceptant de bonne grâce les corrections valables apportées par les autres, les conditions techniques, à savoir la lecture rapide et la publication instantanée des messages, entraînent souvent l’échauffement des esprits. De plus, c’est ce cycle de fierté qui entraîne les conversations les plus intéressantes, du fait de la volonté de briller et d’éclairer les autres. L’expert sûr de lui, qui refuse de se laisser prendre à ce genre de débat, garde pour lui-même ses connaissances et perd une occasion de les répandre. Les passionnés qui se sont lancés dans ce débat ont cherché à propager leur feu sacré. Certains s’y sont brûlés, mais j’ose espérer que tous en ont gardé le souvenir d’un merveilleux feu d’artifice.

En plus de favoriser les réactions à chaud, la structure d’un forum de discussion rend très difficile, sinon impossible, d’opérer la synthèse objective d’un débat. La fin d’une discussion ne coïncide presque jamais avec un accord des participants, mais plutôt avec l’épuisement de leurs réserves d’arguments, de patience ou de bonne volonté. Même s’il s’agit d’écrits, les messages sur un forum sont en fait des prises de parole, souvent spontanées, parfois irréfléchies, et surtout symptômes d’une pensée en train de se construire. Il serait malaisé, et malhonnête, de prétendre résumer la pensée d’un intervenant sur un sujet, alors que ses déclarations n’ont rien de définitif. La tâche devient absurde lorsqu’il s’agit de proposer la synthèse d’avis divergents ayant évolué à l’échelle de 700 pages. En un sens, il ne reste rien de cette année de discussion, sinon les moments vécus par ceux qui y ont pris part.

Une fois la poussière retombée…

Pour ma part, j’ai vécu une année d’intense réflexion. Pendant les mois les plus agités, j’ai vécu au rythme de ces discussions, le plus souvent sans intervenir. J’ai réagi sur le vif, en trépignant devant mon ordinateur. J’ai pris parti, revu mes opinions, cherché des contre-exemples. Je me suis irrité des attaques personnelles et des malentendus. J’ai regretté que les réponses arrivent dans le désordre, apprécié la valeur et la saveur de tous les arguments, découvert des points de vue et des enjeux nouveaux. J’ai proposé des synthèses d’étape, aussi souvent et aussi bien que je l’ai pu. Ces réflexions m’ont accompagné lors de discussions dans la vie réelle et pendant la rédaction de ma thèse. Puis, le fil de discussion a perdu de sa vigueur, avant de s’éteindre.

Et puis, il m’est venu l’envie de parcourir de nouveau ce fil. De mes jours et mes nuits rivés à l’écran, j’en avais gardé le souvenir d’un chaos haletant, d’une brume d’arguments traversée à certains moments par des éclairs de génie, et à d’autres par de violentes prises à partie. J’y ai trouvé bien autre chose. De nombreux sarcasmes avaient disparu, effacés par les modérateurs, mais surtout émoussés par le temps. Quant au génie de la discussion, il en est de même que pour un mot d’esprit, il vaut surtout par sa situation. Le chaos des opinions, lui, a laissé la place à un feuilleton intellectuel de bonne tenue, dont certains épisodes ont conservé plus de brillant que d’autres. J’ai remué la cendre des combats et je l’ai trouvée assez froide pour entreprendre un travail d’historien.

Je ne souhaite nullement relancer l’incendie, mais bien me promener parmi les ruines, les dégager des scories qui effacent leur silhouette et leur rendre un peu de leur beauté, sinon de leur vitalité. Je veux faire de ce fil de discussion un objet d’étude et pour cela je compte procéder de deux manières successives. Dans ce premier billet, je vais rendre compte du point d’origine du débat et des conditions dans lesquelles se sont déroulées les discussions. Dans des billets ultérieurs, je proposerai des bilans personnels de certains sujets débattus au cours du fil, en citant les arguments les plus pertinents des divers intervenants.

Ambitions d’une préface

crédits noosfere.com Ce fil naît d’abord d’une polémique au sujet d’une préface signée par Serge Lehman pour l’anthologie Retour sur l’horizon, critiquée par Roland C. Wagner dans un article publié dans Bifrost et sur le blog de cette revue[1]. Le titre choisi par Serge Lehman pour le fil de discussion reprend celui de l’article et signe l’intention de créer dans l’espace public un lieu où répondre aux arguments de Roland C. Wagner, où justifier les options théoriques avancées dans la préface et où chercher une validation par les pairs du domaine de la science-fiction.

Les racines de la polémique à venir sont de deux ordres, l’un théorique, l’autre symbolique. Dans la subculture formée par ses amateurs, il n’existe aucune source de légitimité interne ou externe suffisante pour permettre d’imposer une définition de la science-fiction. Le corollaire de cette situation est que toute tentative en ce sens peut être interprétée comme une manière d’affirmer son autorité au sein de la subculture, voire au-delà.

Au moment de sa publication, l’anthologie Retour sur l’horizon est un objet symbolique, qui fait écho à la parution onze ans plus tôt d’Escales sur l’horizon, qui rassemblait des textes des meilleurs écrivains français de l’époque. La préface écrite pour le recueil de 1998, par le même Serge Lehman, se lisait comme le manifeste d’une science-fiction en plein essor. Avec ce « retour », les amateurs s’attendent à un texte tout aussi revendicatif, en prélude de ce qui devrait constituer un florilège des meilleurs écrivains du moment.

Cette préface débute sur un coup de force symbolique. Serge Lehman ne se place pas dans la continuité de son précédent texte, mais célèbre un double anniversaire, celui de la collection Lunes d’Encre, qui publie l’anthologie, et celui de la parution d’un article de Maurice Renard, auquel il attribue la première théorie de la science-fiction. La préface devient dès lors l’occasion d’un état des lieux du « plus ancien club littéraire en activité »[2], la science-fiction.

Cet état des lieux commence par l’affirmation d’une dilution de la science-fiction dans la sensibilité générale, en raison d’un élargissement des thèmes et d’une meilleure disposition des éditeurs et critiques. Serge Lehman cherche une explication à ce retour dans la république des lettres, en la situant dans l’importance de la sensibilité de la science-fiction pour les images du futur et les conceptions scientifiques, toutes choses qui sont responsables de trop de mutations de la condition humaine pour être encore négligées. De là, il cherche à identifier les causes du déni antérieur. L’anti-américanisme, la rigidité d’une langue française opposée aux néologismes, un certain dégoût pour la science, ajoutés à l’image d’une littérature populaire, réservée à des adolescents, lui paraissent des facteurs insuffisants pour expliquer l’ostracisme de la science-fiction. Serge Lehman dévoile alors la « variable cachée » qui permet de comprendre l’origine de ce déni et sa disparition actuelle : la métaphysique.

Dans cette préface, Serge Lehman ne donne aucune définition précise de ce qu’il entend par « métaphysique », mais il en délimite assez nettement l’extension[3]. Il dresse une liste d’œuvres et de thèmes qu’il juge liés à la métaphysique : les récits de fins du monde, les aspirations prométhéennes, les représentations d’êtres surhumains et divins. Il précise que l’importance de la métaphysique n’est pas perceptible de manière systématique dans toutes les œuvres, mais que les thèmes du « ciel », des « choses premières et dernières », de « la nature de l’espace et du temps » et des « entités géantes » ont valu à la science-fiction dans son entier d’être rejetée tant par la littérature que par la science, qui a pendant un siècle disqualifié la métaphysique comme mode de questionnement du monde.

La fin du déni de la science-fiction viendrait donc de la réhabilitation des thèmes métaphysiques, auxquels les écrivains ont su donner une forme adaptée aux questionnements scientifiques de notre époque : « Singularité, aliens, posthumains, cybermonde »[4] sont les traductions actuelles des questions « de la destination, du propre de l’homme, de l’immortalité et de la nature du réel »[5]. La fin du déni pourrait aussi signifier la disparition de la science-fiction, mais Serge Lehman prend alors l’anthologie dont il fait la préface pour preuve de la vitalité et de l’inventivité de la science-fiction contemporaine.

Dans ces quelques pages, Serge Lehman poursuit une réflexion entamée dans des articles antérieurs, mais il met en avant un facteur crucial, dont il fait la pierre angulaire de sa nouvelle intuition : le lien entre la science-fiction et la métaphysique. Ce lien doit servir à parler de la place de la science-fiction dans la société française, et donc de sa légitimité. Il s’intègre également à une version de l’histoire de la science-fiction, théorisée par Maurice Renard à une époque où la métaphysique est discréditée, l’article de 1909 marquant en quelque sorte le passage de relais entre la discipline philosophique et l’entreprise littéraire.

Cette intuition s’appuie sur un corpus d’exemples et fournit une clef d’interprétation originale de l’histoire et de la théorie de la science-fiction. À elle seule, elle serait susceptible de nourrir des débats passionnés sur la naissance, la nature et l’extension de la science-fiction. Pourtant, le fil de discussion ouvert sur le forum d’ActuSF résulte d’un facteur supplémentaire, une critique virulente signée par Roland C. Wagner dans Bifrost, portant aussi bien sur les prémisses théoriques de Serge Lehman que sur ses objectifs symboliques.

Métaphysique et tentations hétéroclites

Roland Wagner commence par remettre en cause l’intérêt des écrivains de science-fiction pour le sacré, que selon lui ils s’emploient à déconstruire plutôt qu’à glorifier. Les mondes de la science-fiction sont fondés sur un refus de la transcendance et « la métaphysique est réductible à la physique »[6]. Partant de l’exemple d’H. P. Lovecraft, convoqué comme symptôme de l’intérêt pour la métaphysique alors qu’il s’agissait d’un matérialiste convaincu, il suggère que Serge Lehman en fait une lecture d’« hétéroclite ». Ce terme, employé en premier lieu par Pierre Versins, désigne ceux qui confondent la science-fiction avec les croyances ésotériques, sur l’Atlantide, les antiques civilisations de géants et la sorcellerie. Lier Lovecraft à la métaphysique, en faisant de ses entités extraterrestres des êtres surnaturels, reviendrait à réitérer la confusion hétéroclite. Roland Wagner refuse donc en bloc la clef d’interprétation suggérée par Serge Lehman, au motif qu’elle ne s’ajuste pas aux textes dont elle est censée rendre compte, voire qu’elle en déforme la perception.

Après ce refus de la portée théorique de la variable cachée que serait la métaphysique, Roland Wagner lui dénie toute valeur historique pour rendre compte du rejet de la science-fiction. En effet, Lovecraft, dont Serge Lehman fait l’un des exemples du lien entre métaphysique et science-fiction, a joui d’une excellente réception critique dans la société française.  Faisant encore une fois de cette intuition un symptôme d’une pensée hétéroclite, il estime que celui-ci livre une sorte d’« histoire inconnue de la science-fiction », manière de lui dénier toute réalité concrète.

En dépit de son ton assertif, la critique de Roland C. Wagner n’est guère détaillée, à ce stade du débat. Dans la mesure où il considère comme faussées les bases du raisonnement, il ne s’intéresse pas aux étapes historiques envisagées par Serge Lehman, ni à la place de la science-fiction dans la société contemporaine. Il ne se préoccupe pas d’indiquer son opinion sur les raisons du déni de la science-fiction, ni sur l’importance de cette littérature dans l’élaboration des représentations scientifiques. Une fois affirmée sa propre conviction selon laquelle «  la science-fiction n’apporte pas de réponse métaphysique  », le cœur de sa réfutation semble être le soupçon que dans cette approche de la science-fiction, le mot de métaphysique ne soit qu’un masque pour faire rentrer en grâce le confusionnisme de la pensée hétéroclite.

Depuis une certaine distance, il peut sembler que ces positions se touchent à peine. Serge Lehman propose une intuition concernant la science-fiction, Roland Wagner lui prête des intentions qu’il juge néfastes. Néanmoins, les enjeux théoriques rejoignent ici les enjeux symboliques. Que la métaphysique se trouve associée à des élucubrations ésotériques, et toute l’intuition de Serge Lehman devient infréquentable pour les amateurs de science-fiction. C’est donc à partir de ce point que s’engage la discussion, et de là s’ouvrent de nouvelles voies de réflexion.

Un feuilleton intellectuel

Quand Serge Lehman poste son premier message sur le forum d’ActuSF, afin de contester le reproche principal qui lui est fait, il introduit dans l’espace public le débat qui l’oppose à Roland C. Wagner, en convoquant la communauté des amateurs. De témoins, ceux-ci deviennent alors des intervenants à part entière et leurs questions, remarques et objections font vite oublier le point de départ, pour évoquer les questions théoriques et symboliques soulevées par la préface de Retour sur l’horizon.

Dans le feuilleton intellectuel qui s’ensuit, les prises de parole enregistrées sur le forum ne forment qu’un aspect visible des relations qui se nouent entre des participants dont certains se rencontrent dans la réalité, tandis que d’autres jouissent d’un total anonymat. Les messages privés, par le biais du forum ou des courriers électroniques, prolongent les débats sur un ton plus personnel, chacun essayant de séduire, d’impressionner ou de menacer des interlocuteurs pour les inciter à modifier leur comportement public. À cela s’ajoute la possibilité de réécrire tout ou partie de ses messages (mais cela reste très rare à en juger par les métadonnées visibles dans les messages) et l’effacement pur et simple de certaines lignes de conversation par les modérateurs, dès lors que les règles de courtoisie du forum ont été enfreintes.

Les conditions des échanges jouent également un rôle dans leur évolution. Tous les participants n’ont pas un accès constant à Internet : ils se trouvent parfois contraints de lire plus d’une dizaine de pages pour comprendre les tenants et les aboutissants de la conversation en cours. Au fur et à mesure qu’enfle le fil, les nouveaux arrivants se trouvent condamnés à des heures de lecture préalable ou à risquer de réutiliser un argument déjà disqualifié. Les messages peuvent parfois être très longs à écrire, si bien que des réponses s’intercalent, provoquant des bifurcations. Cela rend encore plus difficile la relecture de ce fil, qui semble parfois très chaotique.

C’est donc conscient que seule une partie des enjeux peut se manifester dans la forme encore préservée par le forum d’ActuSF que j’ambitionne de guider les lecteurs dans les débats qui ont eu lieu à partir de cette querelle initiale[7]. Mon propos n’est nullement de réveiller de vieilles blessures, ni d’exhumer de fragiles haches de guerre. Je me contenterai d’ouvrir des points d’accès vers certaines discussions, de cartographier les échanges les plus pertinents, pour rendre ces cavernes obscures un peu moins hostiles.  Plus qu’à une archéologie, c’est à une spéléologie que je vous invite, en plongeant dans ces débats comme d’autres ont pénétré au centre de la Terre, pour y prendre des leçons d’abîme.

Simon Bréan



[1] Serge Lehman, « Préface », Retour sur l’horizon, Serge Lehman (éd.), Paris, Denoël, Lunes d’Encre, 2009, p. 9-23. Sylvie Denis et Roland C. Wagner, « Retour sur l’horizon : du sense of wonder à la SF métaphysique ? », Moret sur Loing, Bifrost n° 56, octobre 2009, p. 112-119. Seule la première partie de cette critique est concernée par le fil de discussion. Elle est lisible ici : Roland C. Wagner, « Retour sur l’horizon : du sense of wonder à la SF métaphysique ? (1/2) », ainsi qu’en première page du fil de discussion.

[2] Serge Lehman, « Préface », Retour sur l’horizon, Serge Lehman (éd.), Paris, Denoël, Lunes d’Encre, 2009, p. 10

[3] Il semble que les questions métaphysiques se situent au carrefour « de la science, de la philosophie, de la religion et de l’art » (Ibid., p. 20).

[4] Ibid., p. 20.

[5] Ibid., p. 19

[6] Roland C. Wagner, art. cit.

[7] Un exemple de ce décalage se trouve dans les méta-données de Serge Lehman lui-même : son profil ayant, à sa demande, été supprimé du forum d’ActuSF, il n’apparaît plus que comme un invité, ce qui donne à cette grande figure du domaine français un air d’outsider quand on relit les discussions.


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